La conférence nationale de 2024 de la CSEA/SCÉA a pour thème le pré-positionnement, les propositions et le positionnement de l’éducation-artistique. Dans ce contexte, le trait d’union entre éducation et artistique sert de pivot pour évoquer et faire naître les possibilités qu’offrent la juxtaposition des pratiques artistiques et pédagogiques au sein des établissements et des diverses communautés. La question de June King McFee « Qu’est-ce que l’éducation artistique et en quoi constitue-t-elle un domaine de recherche et de pratique? » (1986, p. 7, citée dans Lackey, 2003, p. 102), est encore d’actualité. Parfois indiscernable et indéterminé, ce domaine « présente des limites poreuses qui encouragent de nouvelles connexions et stimulent la transformation. » (Coats, 2020, p. 45). Au cours des dernières décennies, l’interaction entre l’art et l’éducation a gagné du terrain en termes de promotion de l’engagement communautaire, de stimulation des changements sociaux, de facilitation du débat public et bien plus encore. Le dialogue entourant les différentes interrelations entre les multiples approches, orientations et techniques, entre matériaux, idées et concepts, et entre objets, espaces et personnes, se poursuit. C’est l’occasion, notamment pour les artistes, les éducatrices et les éducateurs d’art dans les musées et en milieu communautaire, les enseignantes et les enseignants en art, les historiennes et historiens de l’art et les spécialistes en la matière, d’explorer à nouveau leur positionnement afin de mieux comprendre les différents rôles sociétaux de l’art et de l’éducation.
La Conférence nationale 2024 de la CSEA/SCÉA entend réunir artistes, éducatrices et éducateurs artistiques, étudiantes et étudiants en arts et praticiennes et praticiens des arts, afin d’échanger points de vue et pratiques, et ainsi réinventer et réfléchir aux liens qui unissent l’art et l’éducation dans le contexte actuel. Nous nous interrogeons sur la façon de pré-positionner, de proposer et de positionner l’éducation-artistique en fonction, et par le biais, de nos pratiques artistiques et pédagogiques. La considération de ces liens nous permet de refaçonner les connexions existantes, ou d’en établir de nouvelles, entre la multitude de traditions disciplinaires, de recherches, de pédagogies et de pratiques liées à l’enseignement des arts et au-delà.
Voici quelques propositions de thématiques envisageables parmi tant d’autres:
L’Université NSCAD est située à Mi’kma’ki, territoire ancestral et non cédé de la Nation Mi’kmaq. Ce territoire est inclus dans les « Traités de paix et d'amitié » initialement conclus en 1726 entre la Couronne britannique, la Nation Mi’kmaq Wəlastəkwiyik (Malécite) et la Nation Pescomody. Ces traités ne parlaient pas de cession de terres ni de ressources, mais reconnaissaient de fait les titres territoriaux des Nations Mi’kmaq et Wəlastəkwiyik (Malécite) et fixaient les règles de ce qui allait devenir une relation continue entre nations.
Coats, C. (2020). Embrace art education’s indiscernibility. Art Education, 73(4), 44-47.
Lackey, L. M. (2003) Theorizing a network called art education: Re-envisioning and extending the field. Studies in Art Education, 44(2), 101-116.
Partagez votre expertise en matière de prestation de leçons ou de tenue d’ateliers à caractère artistique ou pédagogique, mettant en évidence les meilleures pratiques par le biais d’expériences concrètes. L’instructrice ou l’instructeur fournira tous les matériaux et accessoires requis et sera responsable du transport et du nettoyage de ces items.
Les démonstrations de pratiques novatrices et pratiques en atelier visant à illustrer une technique, un procédé ou un concept artistique particulier, sont les bienvenues.
Les propositions de recherche peuvent être de deux formats : groupe de discussion ou exposé. Les soumissions concernant les discussions de groupe devront regrouper trois ou quatre présentations, chacune comportant un résumé et des renseignements sur l’autrice ou l’auteur. Les exposés pourront être regroupés dans le cadre de séances thématiques (de 90 minutes) ou livrés individuellement dans une plus courte séance (30 minutes).
Animé par les directrices des étudiants des cycles supérieurs de la CSEA/SCÉA, ce colloque offre aux étudiantes et étudiants de la maîtrise et du doctorat la possibilité de présenter leurs recherches, peu importe leur stade d’achèvement, y compris les travaux en cours. Les présentations devraient durer une dizaine de minutes et être suivies d’une période de question de 5 minutes au cours de laquelle présentatrices et présentateurs bénéficieront de la rétroaction des étudiantes, étudiants et membres du corps professoral présent. Si dans ce cas-ci les présentations ne doivent pas obligatoirement relever de la thématique de la conférence, les présentatrices et présentateurs trouveront possiblement des liens entre leurs travaux et ladite thématique, liens qu’ils et elles pourront approfondir.
Les résumés de propositions seront utilisés pour décrire les séances à l’horaire du programme. Ces résumés ne devront pas dépasser 250 ou 300 mots et devront être rédigés en français ou en anglais. Le titre d’une proposition ne devra pas comporter plus de 15 mots. Les citations dans le texte ne sont pas nécessaires. Les propositions faites dans le cadre du symposium des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs devront inclure une courte biographie (maximum de 100 mots) et une photographie de la personne soumissionnaire (300 DPI minimum).
Chaque personne ne peut figurer que sur un maximum de trois propositions et n’être présentatrice principale que sur deux propositions.
La personne qui soumet une proposition devra être la personne-ressource principale, responsable de toutes les communications et de la coordination avec les autres présentatrices ou présentateurs.
Questions ou suggestions? Veuillez communiquer avec nous à l’adresse
csea.scea.conference2024@gmail.com15 octobre 2023 | Appel ouvert de propositions |
1er décembre 2023 | Date butoir des soumissions |
1er février 2024 | Notifications d’acceptation |